Enfin, après plus de trois mois d'inaccessibilitée organisée par Numéricable, je reprends la main sur ce blogue et je peux y inscrire quelques considérations, toujours sans grand intérêt mais qui me permettent de vider ma colère.
Sur les trois sites que je cherche à faire vivoter, je rencontre souvent des dysfonctionnements irritants. C'est "Caton le censeur", abrité -si l'on peut dire !- sur le portail "LeMonde.fr" qui récolte le plus de coupures, d'interruptions, de pannes diverses. Des fonctionnalités disparaissent, des commentaires des lecteurs s'évaporent, etc. C'est à se demander s'il y a là de la censure larvée ou une simple incompétence technique.
N'étant pas spécialement atteint de paranoïa, je suis parti à la recherche, sur des blogues collègues, de manifestations d'un mécontentement proche du mien. J'en ai trouvé beaucoup.
Ce qui m'a étonné, c'est de constater que nombreux sont les confrères qui se plaignent des pannes qu'ils subissent parce qu'elles ont pour effet de troubler, de réduire, d'amputer leur audience. Ils ont, comme moi, moins de lecteurs, moins de visiteurs, et ils en sont, à juste titre, malheureux.
Celui qui écrit, et c'est sans doute ce qui le motive, souhaite et aime être lu, et il compte sur les administrateurs des portails qui publient ses oeuvres pour l'aider à faire connaître ces dernières.
Mais qu'ont à faire de cette préoccupations ceux qui offrent la possibilité de publier sur la "toile" ?
Ce n'est pas par altruisme qu'ils ouvrent cette voie, et certainement pas pour faire apparaître des talents méconnus ou des pensées originales.
Ce qu'ils recherchent, c'est à multiplier globalement le nombre des visiteurs pour qu'ils puissent présenter un bilan avantageux à ceux qui distribuent des messages publicitaires payants.
Les journaux profitent aussi de cette belle occasion pour pousser en avant leurs propres rédacteurs en les payant le moins cher possible.
On reste dans le mercantilisme triomphant, le gratouillement à la petite semaine.
Il aurait bien tort d'espérer, celui qui penserait atteindre la gloire littéraire en passant par le Net.
Il suffit de le savoir et d'en tirer une bonne leçon d'humilité.
François Ribard
Cher François,
Je découvre votre page personnelle, sur laquelle je viens d' "arriver", par hasard. J'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire!
Pour revenir à votre article: et vous donc, pourquoi écrivez-vous?
Très bonne soirée à vous! N.
Rédigé par : N. | 23/12/2010 à 22:35
Merci, N.
J'écris chaque jour sur mes blogues essentiellement pour m'amuser et pour ne pas me transformer trop tôt en légume.
Parfois, aussi, pour vider une colère passagère.
Vous voyez, c'est sans ambition...
FR
Rédigé par : Caton | 24/12/2010 à 06:24