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03/06/2010

Commentaires

Furax

Quant à moi , puisque la vengeance est un plat qui se consomme froid , j'aimerais en faire un de ces horribles bestioles , le comble de la dégueulasserie culinaire et les proposer à nos ministres intègres et à leur brochette de commensaux .
Sans mâcher mes mots , je le dirais tout ce qui me rste en travers de la gorge : bon appétit à vous , grâce à qui nous dégustons depuis tant d'années en mangeant de la vache enragée , avalant des couleuvres vertes et pas mûres , nous mettant la rate au court-bouillon, nous rongeant les sangs . Avant que tout ne soit consommé et que ne buvions définitivement le bouillon, sachez que nous en avons soupé de vous . Il est temps que vous" mangiez" à votre tour, que l'on vous flanque une bonne pâtée avant de vous envoyer rôtir en enfer!

Caton

Minute, papillon !

Nourrir des cloportes déjà canibales avec des cancrelas, c'est donner des perles aux cochons.

FR

Furax

Certes , mais on peut toujours espérons qu'ils se feront piquer pas un scorpion mal cuit .

Furax

Je voulais dire sans fautes de frappe , on peut toujours espérer qu'ils se feront piquer par un scorpion mal cuit !

Caton

Ou par un scolopendre au paprika, comme on en cuisine en Hongrie.

FR

Furax

Faut-il pour ce plat une espèce minuscule de bébête , particulièrement venimeuse qui sévit à l'état endémique aux abords de petites mares fangeuses aux miasmes délétères ?

Caton

Faites le menu, Furax.

FR

Michel Ribard

J'avais, jusqu'à un âge tardif, trouvé une excuse commode pour évacuer ce sujet dérangeant: l'entomophagie ne pouvait être qu'un expédient, un trompe-la-faim, un ersatz comme le rutabaga consommé après l'invasion des doryphores dans le champ de pommes de terre ainsi que le rapporte la mémoire de la France occupée. A preuve, cette déclaration aussi philosophique que désabusée d'un agriculteur malgache après le passage d'un essaim de criquets: "les criquets ont mangé notre riz, alors, nous mangeons les criquets". (à noter que je n'ai jamais entendu dire que les doryphores, même lors des pires disettes, aient été à leur tour consommés). Or, voici que ces mêmes criquets voisinent avec vos noix de cajou favorites et vos raisins de Smyrne, emballés aux normes du ministère de la santé dans les mêmes appétissants sachets, en tête de la gondole des amuse-gueule pour l'apéritif de ce supermarché de Mexico.
La bouffe, C'EST CULTUREL, on vous dit ! aucune espèce vivante -végétale ou animale- n'est à l'abri des mandibules humaines. Cette constatation m'a conduit à nuancer mon jugement et à envisager que l'avènement de l'entomophagie soit "plus qu'une hypothèse" comme l'admet dans son langage toujours prudent le Vatican à propos de la théorie de l'évolution des espèces. Mais, définitivement, et en ce qui égoïstement me concerne, je fais chorus avec l'auteur pour élever par onomatopée la protestation de mon palais et de mon estomac révulsés en hurlant "Bêêêêêh" ! et même "Beuaaark" !

Caton

On est toujours le mangé de (ou par) quelqu'un.
Le riz est croûté par les criquets, les criquets sont bouffés par les humains, malgaches ou mexicains (ou africains), et les humains finissent consommés par les vers, futurs moucherons...
C'est la vie !
Pouah, derechef !

FR

PS : Michel, es-tu le Michel que je connais ?

Michel Ribard

Oui, je crois être ce Michel là. Et si comme tout l'indique tu es bien toi aussi le François que je connais, je profite de l'occasion -mis en joie par ta verve plumitive- pour t'adresser un cordial salut.
Consobrinement à toi.
M.

Caton

En voici, une bonne surprise !
Bonne fin de semaine.

FR

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Caton le censeur

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